Séjour randonnée : dimanche 27 avril au vendredi 2 mai 2008, boucle printanière dans la Drôme provençale
ou la Rando des "baby belles" (*)

Les différentes étapes de notre périple :

Dimanche 27 avril : Moydans-les-Orias, col des Pins, crêtes de l’Archier , Rosans, hébergement à Rémuzat (+950m, 13km, 6h15)

Lundi 28 avrilRémuzat -> Villeperdrix par le rocher du Caire, le rocher St Auban, St May ,le chemin de Léoux, la Tune (800m 16km 7h25)

Mardi 29 avril : boucle au départ de Villeperdix dans la montagne d’Angèle (1200m 21km 8h45)

Mercredi 30 avril : longue étape pluvieuse au départ de Villeperdrix pour rejoindre la vallée de l’Ennuye à Ste Jalle par, la crête du Laup, la Buse, le ravin d’Arpavol (850m 24,5km 8h) 

Jeudi 1er mai : Sainte Jalle -> Rémuzat  (950 18,5km 8h35)

Vendredi 2 mai : boucle au départ de Rémuzat, les Aiguilles, la montagne des Gravières (1000m 15km 7h05)
 

Bilan global : 5750m 118km 46h.

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Dimanche  27 avril :
Noëlle récupère Joëlle puis Edith. Adrien récupère Hélène.
Mad et Françoise nous rejoindront lundi matin.
Départ de Grenoble MC2 à 7h30 puis route vers le col de Lus la Croix Haute, Serres et Moydans-les-Orias.
Navette de voitures entre Moydans et Rosans, pendant que le reste du groupe monte aux Orias.
Début de la grimpette pour l’Aire du Col (1119 m), le col des Pins (1325 m), les crêtes de l’Archier où la vue sur le Grand Ferrand est magnifique puis progression après le pique nique au rocher du Fourchat et découverte de quelques fritillaires.
Redescente sur Rosans, où nous buvons une bière (ou autre) avant d’aller récupérer la voiture d’Adrien stationnée à Moydans, puis route vers Rémuzat où nous dormirons dans une maison de maître du XVII ème siècle : le gîte des Curebiasses aménagé de façon étonnante par les propriétaires, on se croirait des invités.
Nous avons goûté à la spécialité du terroir, clairette de Die avec crème de châtaigne, offert par Noëlle.
Après un repas au bar du Midi, daube de taureaux aux tagliatelles, pris dans une ambiance joyeuse et sympathique, le repos du juste est le bienvenu.
 

     
Le col des Pins-1325, première montée raide. Au dessus d’une petite barre passée facilement, à droite le col des Pins. Pique nique, vue sur les crêtes de la montagne de l’Archier
     
le sommet de la journée : le Fourchat-1571. Le col des Pins est au dessus de la tête d’Edith. Descente plein sud sur Rosans, la bière est proche.

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Lundi 28 avril :
Françoise et Mad ont rejoint l’équipe.
Navette de voitures entre Rémuzat et Villeperdrix pour porter nos bagages.
Nous partons tous ensemble de Rémuzat pour attaquer le rocher du Caire (777 m), le rocher de St Auban (1048 m). Le passage de rochers en surplomb par des échelles et des chaînes nous a permis de nous dérouiller les jambes. Arrivée vers 11 h 00 sur le plateau de St Laurent. Nous avons pu admirer des vautours fauves déployant leurs ailes d’une envergure d’environ 2m. Le repas tiré du sac a été arrosé par une averse soudaine d’une demi-heure. Nous sommes repartis vers le village suspendu de St May (40 habitants) pour monter au Rocher et admirer la vue environnante par le cimetière surplombant ce village. Continuation pour le village de Villeperdrix (470 m) par le chemin de Léoux, longeant en balcon les gorges de l’Eygues et bordé de fleurs.
L’accueil au gîte d’Angèle par Jacky & Domi est chalaureux. Après un apéritif maison, nous avons dégusté un excellent rôti de porc, produit à la ferme par Jacky, avec des champignons du terroir. ramassés par Domi.

 

     
Passage dans la falaise des gorges de l’Eygues : câbles, échelle, chaînes, sangle étroit. Tout est au programme.  A la croix du Rocher du Caire, les vautours fauves sont déjà passés. Que regardons nous au pied du rocher de St Auban dans la direction des bâtons d’Hélène ? ? ?
     
L’averse a écourté le pique nique, les buis sont très colorés sous la pluie. Visite du cimetière de St May. Derrière, le mur de l’ancien château fort qui dominait les gorges de l’Eygues. Passage le long du torrent de Léoux, Villeperdrix est en haut à gauche.

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Mardi 29 avril :
Après un copieux petit déjeuner aux excellentes confitures maison, départ à 8h25 pour la montagne d’Angèle : passage de Rochesourde (723 m) sous la surveillance d’une cinquantaine de vautours fauves.
Nous avons franchi le pas du Roure (1120 m) et aperçu 3 chamois gambadant dans les buis.
Belle montée en douceur dans les alpages par le col de Pierre Blanche (1452 m) et la pointe du Merlu (1606 m), le berger retors qui empêche l’accès à ses alpages n’était pas encore monté avec ses moutons
Casse-croûte rapide (il fait froid) et recherche d’un endroit abrité pour faire une sieste dans les buis. Puis redescente escarpée dans ces derniers, qui, mêlés aux ronces, ont malheureusement lacérés nos jambes (vive les pantalons…) pour le col de Chaudebonne (763m).
Etape magnifique avec une vue à 360°: le Ventoux, le Grand Ferrand, le Jocou, la montagne de Lure, les 1250m de montée ont été avalés sans problème.
Edith a profité des déplacements de Jacky le matin et de Domi l’après midi pour se faire soigner sa dent à Nyons
Le soir encore un repas du terroir : terrines de sanglier, de lièvre et saucisson maison, poulet fermier, arrosés de rouge et rosé (Joëlle et Noëlle).
 

 
Départ de Villeperdrix pour la boucle dans la montagne d’Angèle, le soleil se lève. Après le pas du Roure au fond et le faux plat, on se déshabille car la pente est plus soutenue en direction du Merlu. Au sommet du Merlu-1606, le berger et ses chiens qui empêchent l’accès aux alpages sont en bas à Chaudebonne.
 
Mad sur la borne IGN qui marque le sommet du Merlu. Après un rapide pique nique au sommet, sieste à l’abri des buis très colorés. Au gîte d’Angèle, Jacky notre hôte met en boîte des mines réjouies par un excellent repas aux vrais produits du terroir, quel souvenir ! ! !

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Mercredi 30 avril :
6h30 : Adrien, avec la voiture de Noëlle, emmène les provisions pour le soir à Sainte Jalle, le gîte ne faisant pas de repas (et les restaurants étant tous fermés...).
Après un solide petit déjeuner, départ à 8h30 de Villeperdrix, vêtus de nos ponchos et parapluies (qui ne nous ont pas quittés de toute la journée) pour la vallée de l’Ennuye.
Nous avons franchi le pont sur l’Eygues (390 m) pour aller en pied de falaise au dessus de la ferme du Laup (585 m), la Buse (365 m), la Savine (770 m) puis le ravin d’Arpavon, sous une pluie battante. Arrêt déjeuner dans une grange près du village d’Arpavon . Chance inouïe ! Mais personne n’a osé aller quémander du café au paysan qui mangeait au chaud.
Passage au village d’Arpavon puis montée au col de Goudon (602 m).
Arrivée à 16h00 à Sainte Jalle sous le soleil, le ciel s’est enfin dégagé. Après la visite du vieux village, installation au gîte d’étape La Condamine où nous faisons sécher tous les vêtements, le chaud soleil nous fait vite oublier notre journée très pluvieuse et très longue, mais nous avons pu sentir les parfums des plantes aromatiques, des forêts et des fleurs de saison.
Contrairement aux autres soirs, les filles se sont mises à la cuisine pour préparer le repas avec les courses faites par Adrien et sa femme. Repas simple, mais très bon, arrosé de rouge et de rosé.

 

 
: De Villeperdrix à Ste Jalle. Notre journée pluvieuse commence, heureusement après les passages marneux difficiles. Entre Arpavon et le col de Goudon, la pluie et la boue bien collante. Petite devinette, qui est ce ? Au gîte de la Condamine à Ste Jalle, le papier journal pompe l’eau dans les godasses puis sèche pour le pompage suivant.
 
: Au pied du mur face au soleil qui est revenu, chaussettes, tricots, ponchos. Au fond le village de Ste Jalle. Noëlle & Joëlle s’affairent pour la préparation du repas improvisé suite à la fermeture de l’Auberge de Ste Jalle. Notre journée difficile est oubliée, une bonne tisane et au dodo ! ! !

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Jeudi 1er Mai :
8h30 : départ de Sainte Jalle (un peu de brouillard) pour monter au pittoresque village de Poët-Sigillat (775 m), où nous avons une vue enneigée sur le Mont Ventoux et tous les alentours.
Par un sentier très raide, nous sommes arrivés au col d’Ambonne (1180 m), puis la montagne du Poët (1299 m) jusqu’au relais téléphonique.
Nous sommes redescendus jusqu’à la bergerie du Jas pour casser la croûte, mettre les doigts de pieds en éventail et faire une sieste au soleil. Une brise légère caressait nos visages.
Nous avons aperçu un renard mais nous n’avons pas trouvé la grotte de l’Hermite.
Redescente, à travers buissons, lavande et thym, sur le serre du Cadal (1045 m), le col de Curnier (836 m), la Condamine (570 m) et retour à Rémuzat par les gorges de St May, le long de la D994, beaucoup d’automobilistes nous saluent.
La bière fut très appréciée. Adrien conduit Noëlle chercher sa voiture à Villeperdrix.
Joyeux apéro offert par Françoise, et repas très élaboré au restaurant du bar du Midi. et nuitée dans la maison de maître du XVII ème siècle, les fantômes ne se sont pas manifesté dans la chambre de Mad & Joëlle, un peu sombre et décorée d’instruments bizarres.

 

: De Ste Jalle dans la vallée de l’Ennuye à Rémuzat. La brume du matin apporte une touche sympa dans le paysage. Le vieux village du Poët Sigillat. : La crête Nord de la montagne du Poët-1299 est trop difficile, il faut passer en contrebas en direction de la bergerie du Jas. Pique nique puis séance de bronzette à la bergerie du Jas.
 
Après le chemin bien buisonneux de Serre Caudal, un chemin tout confort qui nous mènera au col de Curnier après des zig et des zag dans la végétation. Dans les gorges de l’Eygues, la RD994 passe dans le tunnel dont on devine le mur à gauche. Notre repas au bar du Midi à Rémuzat. Cadre feutré et cuisine élaborée, un peu inhabituel pour nos périples printaniers.

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Vendredi 2 mai
8h30 : départ de Rémuzat après un petit déjeuner pris au gîte et servi par le propriétaire, Mr Richardier.
Montée au col d’Enclus (1075 m) par un sentier très agréable puis arrivée au pied des Aiguilles (1362 m) que nous avons franchies (bâtons dans le sac) sans encombre par des câbles.
Très joli parcours sur les crêtes de la montagne des Gravières jusqu’au pas de la Pousterle (1346m) où nous avons pique-niqué.
Descente sur la bergerie de Staton (1105 m), le pas du Loup (670 m) puis arrivée, par un chemin facile, à Rémuzat et boire tous ensemble le dernier verre de l’amitié.

 (*) Question : Pourquoi avoir appelé cette randonnée : la rando des « baby belles » ?
Réponse : Car pendant 6 jours, Babybel était le fromage de Françoise, Edith, Joëlle et Noëlle


 

 
: Boucle au départ de Rémuzat par les Aiguilles. Le sentier sert d’écoulement au ruisseau, les baby belles ont le pied sûr. Final des Aiguilles : Grâce aux câbles, c’est cotation 2, au lieu de 3 fait remarquer Françoise…. Sans câbles les baby belles seraient quand même passées. Le final des Aiguilles vu du sommet, en bas le sentier d’accès. La crête de la montagne des Gravières et le retour sur Rémuzat sera de tout repos.

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